Sara-Christine Troini

Les entrevues immobilières Cactus Numérique — Sara-Christine Troini

Sara-Christine Troini, l’union fait la force  

Il y a un peu moins d’une dizaine d’années, Sara-Christine Troini commence sa carrière en courtage immobilier. Avec beaucoup d’aplomb, de détermination et de travail, elle forme sa propre équipe de courtières et de professionnelles immobilières; elle devient ainsi la présidente de l’Équipe SCT.

Au fil des années, elle développe de bonnes stratégies de marketing numérique et se crée une très belle communauté sur ses réseaux sociaux.

Aujourd’hui, Sara-Christine compte environ 16 500 abonnés sur Instagram et 16 900 abonnés sur Facebook. Dans cette entrevue, elle nous partage son histoire, ses conseils, son amour pour son équipe et aussi, on discute un peu de marketing immobilier.Sara-Christine Troini

Racontez-nous votre parcours professionnel.

Sara-Christine Troini : Je travaillais, à l’époque, dans le domaine de la restauration et j’ai commencé mon cours en immobilier à l’âge de 21 ans. Je l’ai suivi au Collège de l’immobilier du Québec, campus de Laval. C’était une école privée. Par la suite, j’ai commencé chez Sutton Synergie, à Terrebonne. J’ai été transférée au bureau de Sutton Excellence, à Laval. Et puis là, depuis trois ans, je suis chez RE/MAX CRYSTAL. Mon bureau est situé à Sainte-Thérèse, et je suis en équipe depuis environ trois ans. Avant, je travaillais comme courtière immobilière, toute seule, mais depuis, j’ai une équipe. Présentement, on est quatre courtières, trois adjointes. Voilà!

Ça a adonné comme ça qu’on soit juste des femmes! Honnêtement, chaque personne dans mon équipe est là pour une raison. Je crois beaucoup au destin et aux opportunités créées. Elles se sont toutes démarquées dans ma vie pour différentes raisons ce qui fait en sorte que maintenant on travaille ensemble. C’était des photographes ou des amies proches avant même qu’on travaille dans l’immobilier. Ces femmes qui m’entourent sont des personnes de confiance puis de très bonnes travailleuses. Je ne suis pas fermée à avoir un gars dans mon équipe, mais ça n’a jamais adonné! (Rire)

Mais on aime vraiment ça être juste des filles! On a une certaine chimie et une dynamique au sein de l’équipe qu’on ne retrouve probablement pas ailleurs. On est une très belle équipe!

Quels conseils donneriez-vous aux personnes désirant démarrer en immobilier?

S-C.T. : Ne pas se fier à tout ce qu’on voit sur les réseaux sociaux parce que le courtage immobilier ça englobe beaucoup plus que l’image projetée. C’est sûr et certain qu’on publie juste le beau.

Il faut avoir une grande gestion du stress. Une grande gestion de son temps. Être discipliné. On est tous des travailleurs autonomes, on fait notre « propre horaire », mais quand on dit ça, ce n’est pas très vrai! C’est le client qui décide de ton horaire. Bon avec une certaine limite. Mais s’il veut visiter à 21 h, c’est à 21 h. Quand j’entends des plus jeunes dire : « Je m’en vais courtier pour faire mon propre horaire! » Non non non! À 8 h dimanche matin, tu vas aller faire une visite et le vendredi soir, tu avais un souper, tu l’oublies parce que tu as un autre client qui veut faire une visite.

Sinon, soyez persévérant! La première année, ce n’est pas facile. La première année, c’est beaucoup d’investissement financier, de temps, et ce n’est pas payant sur-le-champ. C’est sur le long terme. En fait, c’est comme lancer n’importe quelle entreprise. Les deux-trois premières années, tu t’investis, et il faut que tu t’attendes à ce que ce soit vraiment plus difficile pour, par la suite, avoir un certain roulement. Il ne faut juste pas lâcher parce qu’il y a beaucoup de gens après un an qui lâchent. Ça coûte cher d’être courtier! C’est beaucoup beaucoup de sous. C’est le meilleur conseil que je peux donner!

Les gens ne réalisent pas quand tu es un entrepreneur, à quel point il y a des enjeux, des compromis, des sacrifices et tout ce qui est derrière le succès d’une entreprise qu’on ne voit pas. C’est dommage, des fois, les gens pensent que la personne va l’avoir tout cru, mais pas du tout! Ça se crée le succès!

Lors de votre parcours, est-ce qu’il y a une transaction où vous vous êtes plantée ou encore une situation qui s’est très mal passée?

Sara-Christine Troini : Mon pire coup c’est d’avoir investi une somme ridicule sur un site Web, il y a très longtemps, parce que je pensais que c’était ça qu’il fallait faire. Finalement, j’ai créé un site qui m’a coûté 6000 $ qui ne fonctionnait pas avec le compte Centris. Quand je me suis rendu compte que Centris ne faisait pas le pont pour les propriétés sur ce type de site, j’ai réalisé que c’était une grosse erreur. Je l’ai complètement balancé par la fenêtre!

C’était une grosse erreur de débutante. C’était ma première année, je me lançais partout. Essai-erreur, comme on dit!

Quel est votre meilleur coup en immobilier?

S-C.T. : Mon meilleur coup? C’est vraiment d’avoir créé l’équipe. Il n’y a pas de meilleur coup que ça pour moi. C’est de l’or à mes yeux! Je ne pourrais pas avoir de meilleures personnes pour travailler à mes côtés. On dirait que je suis en amour avec mon équipe. Mais c’est tout comme! (Rire)

Vous avez beaucoup d’abonnés sur votre compte Instagram et votre compte Facebook. À quel moment vous êtes-vous dit qu’il y avait une belle occasion de développer votre marketing sur vos plateformes?

Sara-Christine Troini : J’avais déjà travaillé mes réseaux sociaux avant de commencer en immobilier. J’ai toujours fait de la vente que ce soit des billets d’événement ou de hockey, de la promotion d’événement dans les bars, les clubs, etc. J’ai souvent travaillé à grande échelle avec le public sur les réseaux sociaux.

Quand j’ai débuté en immobilier, 25 % des courtiers avaient en bas de 30 ans. Donc la moyenne des courtiers immobiliers était de 40 ans et plus. Ça faisait en sorte que j’étais une des plus jeunes, à 22 ans. Les courtiers n’avaient pas nécessairement de réseaux sociaux comme moi. Ils ne les utilisaient pas à des fins promotionnelles pour propriétés comme on le voit aujourd’hui. Et lorsque j’ai rencontré ma dirigeante d’agence qui était aussi ma coach, à l’époque, Louise Dubé, elle m’a regardé dans les yeux et elle m’a dit : « Tu as une mine d’or entre les mains. Tu dois l’utiliser pour promouvoir les propriétés, mais aussi, pour te promouvoir toi! Te faire connaître! » On a tout un réseau professionnel, un réseau personnel et on a un réseau social qu’on peut utiliser à grande échelle.

J’ai donc commencé à faire beaucoup de marketing sur les réseaux sociaux. Je vais toujours me rappeler, c’était venu à mes oreilles, il y avait un courtier qui avait mentionné à un autre courtier « AH! Elle, ça va bien ses affaires, mais c’est juste un petit feu de paille dans une botte de foin, ça va s’éteindre dans pas long! »  Les gens ne croyaient pas à la force des réseaux sociaux, à ce moment-là. Je n’ai pas lâché et ça a donné d’excellents résultats.

Je les utilise beaucoup encore aujourd’hui! Il faut savoir s’adapter! S’il y a de nouvelles tendances qui arrivent, dans cinq ans ou dans dix ans, il va falloir qu’on les travaille et qu’on les développe. Je vais suivre les adolescents, c’est eux qui en savent plus sur où on s’en va.

En moyenne, les gens vont déménager tous les cinq ans. Alors si aujourd’hui, ils n’achètent pas, mais ils te suivent, ils vont probablement t’appeler dans cinq ans. C’est important de les travailler parce que c’est aussi une question de notoriété, d’être présent sur les réseaux, d’être présent dans la communauté, d’être présent dans le secteur dans lequel on travaille.

C’est sûr que la meilleure façon de travailler dans notre domaine, c’est le bouche-à-oreille. Ça va rester pour toujours sauf qu’il est important de travailler d’autres aspects.

Vous affichez beaucoup votre propre image de marque sur vos réseaux sociaux et non celle de RE/MAX CRYSTAL. Est-ce que c’est un choix stratégique?

S-C.T. : Absolument. Au bout du compte, ce n’est pas l’agence qui sert le client. C’est le courtier. La seule différence d’un courtier d’une autre agence que moi, Sara-Christine, c’est le service à la clientèle. À partir de là, la bannière vient englober le courtier. C’est sûr et certain que je vais me promouvoir parce que c’est moi qui offre le service. Je suis avec RE/MAX CRYSTAL par notoriété parce que je veux être avec la meilleure agence au Québec, je veux avoir un bon encadrement et je veux un dirigeant d’agence hors pair qui est toujours là pour répondre à mes questions quand j’ai besoin de lui. Outre ça, chaque personne dans mon équipe est une travailleuse autonome. On est une équipe, mais elles aussi, si on regarde leur profil, elles se promeuvent elles-mêmes. Elles sont aussi d’une certaine façon indépendantes. Les gens n’appellent pas Madame de l’équipe SCP, non, ils appellent, par exemple, Carolane Rioux. C’est important de se démarquer indépendamment.

Avez-vous développé de nouvelles stratégies en marketing immobilier depuis le début de la pandémie?

Sara-Christine Troini : On n’a pas changé, mais on s’est adaptées.

Maintenant, il faut prôner l’utilisation des outils technologiques et le télétravail le plus possible. On suit toutes les mesures sanitaires gouvernementales. On fait le plus possible des rencontres par Zoom et des visites virtuelles. Toutefois, le marché immobilier n’a pas été affecté. En fait, il a été affecté à la hausse. Si la tendance se maintient, ça va être une autre année record!

En plus, on a une équipe qui se spécialise en courtage d’achat. De mon côté, je m’occupe beaucoup du volet vente or les courtières comme Laurence Lavoie et Carolane Rioux sont spécialisées en achat. On est une des rares équipes qui fait beaucoup d’achats.

Ça n’a pas été un marché facile pour les acheteurs, cette année, donc l’accompagnement d’un courtier, dans ce contexte, est TRÈS recommandé parce qu’il faut agir vite. Dès que la propriété arrive sur le marché, il faut être là rapidement, il faut être encadré et il faut être en collaboration avec l’autre courtier pour ne pas se faire avoir. Bref, le marché des acheteurs n’a pas été évident. C’est des offres multiples et c’est de la surenchère donc il faut savoir bien travailler. Une de nos forces est qu’on a un excellent service à la clientèle et lorsqu’on fait de l’achat, il faut savoir se rendre disponible.

#PensezCactus

Cactus Numérique est une agence en marketing numérique spécialisée en marketing Web, en marketing immobilier et en marketing RH. Cumulant plusieurs années d’expérience dans le numérique, ensemble, nous développons des stratégies ambitieuses pour déployer le plein potentiel de votre entreprise. Si vous avez besoin que notre équipe chevronnée s’occupe de votre marketing immobilier, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant pour une consultation gratuite.

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Crédit photo: Sara-Christine Troini 

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