Souleymane Haydara

Les entrevues immobilières Cactus Numérique — Souleymane Haydara

Les entrevues immobilières Cactus Numérique — Souleymane Haydara, TikTokeur immobilier  

Avec sa chaîne YouTube Souleymane Immobilier, son podcast Souley Show, son compte TikTok, sa page Facebook et son compte Instagram, le courtier immobilier Souleymane Haydara s’empare de chacune de ces plateformes à sa façon afin de devenir une référence en immobilier, un domaine hautement concurrentiel. 

Souleymane représente très bien cette nouvelle génération de courtier qui affiche ses propres couleurs sur les réseaux sociaux. Petit à petit, il se construit une communauté d’abonnés fidèles et engagés qui le suivront tout au long de sa carrière.

Dans cette entrevue, Souleymane nous partage son histoire, ses conseils, sa vision pour l’avenir et aussi, on discute un peu de marketing immobilier.Souleymane Haydara

Racontez-nous votre parcours professionnel.

Souleymane Haydara : J’ai fini l’école secondaire en 2011 puis je suis allé en génie informatique parce que mon père était dans l’informatique, mon grand frère est ingénieur, mon cousin est ingénieur donc je pensais que c’était ça que je devais faire de ma vie. J’ai fait une session et j’ai eu de mauvaises notes. Tout ce qui m’intéressait, c’était le basket et jouer dans la NBA. Je n’étais pas concentré! C’était une école privée alors c’était super cher donc mon père m’a envoyé au cégep en sciences humaines. Je n’ai vraiment pas aimé ça, mais je pouvais jouer au basket (rire). Je ne m’intéressais pas trop aux études à ce moment-là. Ensuite, j’ai été passionné par le journalisme. J’avais envie d’écrire des articles, de donner mon opinion sur ce qui se passait dans le monde donc je suis retourné au Collège La Cité en journalisme. J’ai fait trois sessions. Il m’en restait une, mais à la fin je n’étais plus capable! Je n’aimais vraiment pas ça! J’ai réalisé que ce qui m’intéressait c’était la liberté d’expression, et ce n’était pas vraiment quelque chose qui se retrouvait dans la plupart des emplois en journalisme. En même temps, j’ai appris ce que je voulais côté vidéo, comment raconter une histoire et prendre des photos. C’est cette partie-là que j’ai gardée avec moi. Après, j’ai commencé à travailler en construction; j’ai fait de la toiture. J’ai travaillé à Toronto, je faisais les garde-fous sur les autoroutes, ça payait bien, mais je me cherchais encore. Ensuite, j’ai travaillé dans les hôpitaux au service à la clientèle et alimentaire. J’ai travaillé à beaucoup d’endroits (rire). J’ai aussi eu un emploi au gouvernement en 2017. Je n’aimais pas ça (rire). J’ai toujours eu envie d’investir en immobilier. Je ne me voyais pas être un employé de quelqu’un toute ma vie, mais je n’avais pas encore trouvé. Cette année-là, j’ai beaucoup exploré. J’ai démarré une compagnie avec un ami de photographie vidéo. On faisait des photos de propriétés pour des courtiers immobiliers et en même temps, j’économisais pour investir. 

Quand j’étais jeune, je n’avais pas eu de bons conseils. Mon père m’avait toujours interdit d’avoir une carte de crédit. Donc je n’ai jamais pu développer un bon crédit. Quand j’ai voulu investir à l’âge de 22-23 ans, j’avais un bon boulot, mais je me suis fait refuser par les banques. J’ai dû faire beaucoup de recherches pour m’éduquer sur les finances. 

Après quelque temps dans la photo, on s’est séparés, mon ami et moi. Ensuite, je me suis dit qu’il était temps de trouver quelque chose. Je me suis fait une liste avec ce que je voulais dans la vie: je voulais être entrepreneur, le maître de mon horaire et je ne voulais pas travailler pour quelqu’un. Puis, je me suis dit que j’aimais l’immobilier alors pourquoi pas devenir courtier immobilier. J’ai fait mon cours à Montréal parce qu’il n’y avait plus de place à Gatineau. Une fois mes études terminées, je suis revenu à Gatineau.

Quels conseils donneriez-vous aux courtiers qui démarrent en immobilier?

S.H. : Je dirais de trouver le meilleur courtier dans sa région. Quelqu’un qui leur ressemble et qu’ils aimeraient travailler avec celui-ci. De cette façon, tu vas rapidement apprendre à devenir un bon courtier. C’est un métier qui va te détruire mentalement si tu n’es pas fort d’esprit. Si tu ne travailles pas, tu vas faire zéro dollar. Ce n’est pas fait pour tout le monde! C’est difficile, et la plupart des courtiers échouent dans les premières années donc il faut se préparer à travailler fort. 

Quel est votre meilleur coup en immobilier?

Souleymane Haydara : À un moment donné, j’ai décidé de faire une vidéo. Je donnais 1000 $ à la première personne que je voyais dans la rue. Je me suis mis à la sortie du Maxi. Une première dame a refusé et ensuite, il y a un couple qui a finalement accepté l’argent, mais il a fallu que je les convainque en les conduisant jusqu’à mon bureau, que je leur montre ma carte professionnelle pour leur prouver que ce n’était pas un scam. Bizarrement, ils m’ont dit cette journée-là qu’ils cherchaient une maison et qu’il se pouvait qu’ils me contactent. Je me suis dit «tout le monde dit ça!». Un mois après, je reçois un appel d’un couple qui me fait des jokes en me disant « la prochaine fois que tu donneras 1000 $ devant un Maxi, j’irai me mettre devant et j’irai t’attendre ». Je me suis dit que c’était quelqu’un qui avait vu ma vidéo alors cool ça m’apporte un client! Ils m’ont dit qu’ils voulaient visiter des triplex donc j’ai organisé une visite. Lors de la visite, je ne savais toujours pas c’était qui parce qu’on a tous des masques. À un moment donné, ils me posaient des questions spécifiques sur ma vie, et j’ai réalisé que c’était le couple à qui j’ai donné 1000 $! Ils sont revenus! Et dans quelques semaines, on va finaliser la vente! Le 1000 $ que j’ai donné par pure envie de donner, me revient, mais 10 fois plus. Je dirais que c’est l’histoire la plus intéressante!

Lors de votre parcours, est-ce qu’il y a une transaction où vous vous êtes planté ou encore une situation qui s’est très mal passée?

S.H. : On avait un listing qui n’était pas très cher et à l’intérieur ce n’était vraiment pas le plus beau! Ce qui arrivait, c’est que les gens venaient le voir et ils disaient qu’on leur faisait perdre leur temps. Je commençais à être vraiment tanné alors le prochain client que j’ai eu, je lui ai dit tout de suite ce qui en était. Ce client-là a texté Marty Waite (président fondateur de l’Équipe Marty Waite – RE/MAX) pour lui dire que je lui avais dit ça et que c’était de l’information négative sur un de ses listings. Marty m’a texté pour savoir ce qui s’était passé. Je lui ai expliqué que je ne voulais pas faire perdre du temps à la personne. Il faut noter que c’était à mes débuts. Marty m’a fait réaliser que si notre cliente savait qu’on avait parlé en mal de sa propriété, elle n’aurait pas aimé ça et que c’est notre mandat de vendre la propriété donc je ne pouvais pas agir comme si ce n’était pas un bon produit. Je ne peux pas juste sortir le négatif comme ça. C’est un listing pas cher alors les gens devraient être au courant que ça ne va pas être la plus belle propriété. C’est un de mes pires coups! J’ai beaucoup appris de ça!

Vous êtes encore un des rares courtiers immobiliers qui utilise TikTok comme plateforme afin de promouvoir votre marque personnelle. À quel moment avez-vous vu le potentiel de ce nouveau réseau social?

Souleymane Haydara : J’écoute souvent des gens qui font du marketing, celui que je préfère c’est Gary Vaynerchuk. Il pousse les gens à aller sur TikTok et sa mentalité c’est : si tu n’es pas capable de t’adapter rapidement, tu vas devenir obsolète. Je trouve que c’est vrai. La plupart des courtiers qui sont les meilleurs en ce moment sont un peu confortables dans ce qu’ils font. Les générations prochaines ne vont probablement pas se voir à travers ces courtiers. Ils ne vont pas faire affaire avec ces courtiers-là non plus. Ils ne vont pas nécessairement se voir dans cette image très corporative. Alors je me suis beaucoup questionné sur le futur du courtage avec l’avancement de DuProprio, et les technologies qui ne cessent d’évoluer. Est-ce qu’on va arriver à un moment donné où les courtiers n’existeront plus? Je me suis dit que non parce qu’il y aura toujours des gens qui vont vouloir se faire conseiller par des professionnels et qui n’auront pas le temps de chercher une maison. Les courtiers ont toujours une place sur le marché. Maintenant, il faut exploiter cette place. Pour devenir un des meilleurs courtiers, je n’ai pas le choix d’être présent sur toutes ces plateformes afin d’augmenter mon following et d’être en contact avec les gens. Au début, j’ai essayé TikTok pour le fun. Je ne savais vraiment pas ce que ça allait donner. J’ai commencé par répondre à deux-trois questions puis, j’aimais vraiment ça et j’ai eu un bon retour. Les statistiques ont commencé à monter. Je les ai aussi analysées et j’ai réalisé que l’algorithme montrait mes TikTok aux personnes dans ma région. Je suis populaire dans mon marché donc ça va m’apporter des contrats à un moment donné.

La raison pour laquelle je fais des TikTok et des vidéos YouTube, c’est parce que je n’ai pas eu la chance d’avoir une éducation sur les aspects financiers. J’ai dû m’éduquer moi-même en lisant des tonnes de livres, en regardant des vidéos et en faisant des cours en ligne. J’ai donc envie de redonner ses informations. J’ai beaucoup de projets!

J’ai beaucoup d’abonnés qui veulent acheter des propriétés à Gatineau dans quelques années donc je les garde dans ma base de données. C’est un bon move. Je donne de la valeur à mon contenu. C’est bien beau faire des pubs « J’ai vendu! J’ai vendu! », mais je pense que ma méthode, c’est ça qui va faire la différence et qui va payer plus tard. Ça me donne un sentiment d’aider les gens qui n’ont pas eu de chance comme moi, et je crois que c’est la meilleure forme de marketing

Parlez-moi de votre podcast le Souley Show.

S.H. : J’avais déjà fait un podcast avec un ami. On s’était dit que ça serait fou d’interviewer du monde qui réussisse dans ce qu’ils font, comprendre comment ils y sont arrivés et leur histoire. Ça relie ma passion de raconter des histoires et d’en apprendre sur les autres. Quand je suis devenu courtier, je me suis dit que je devais reprendre mon podcast. J’ai quelques entrevues et je travaille pour en avoir plus. 

Mes podcasts se retrouvent aussi sur YouTube en format vidéo. J’ai déjà signé plusieurs contrats avec des clients qui m’ont trouvé sur YouTube. Ils cherchaient un courtier et ils ont vu mes vidéos.

Selon vous, quelles sont les nouvelles tendances en marketing Web dans le marché immobilier?

Souleymane Haydara : J’ai lu dans un livre qu’avant il fallait toucher une personne de trois façons pour réussir à faire une vente. Par exemple, une affiche Nike, c’est un toucher. Ensuite, tu vois une personne dans la rue avec des souliers Nike, c’est un deuxième toucher. Tu entends une annonce à la radio, c’est un troisième toucher. Maintenant, on se fait tellement bombarder qu’il faut que tu touches une personne de 7 façons. Il faut que tu sois tout le temps présent sinon ça ne fait plus rien tellement qu’on voit de publicités! Avec la génération qui arrive, je crois qu’on va vraiment se tourner encore plus vers les réseaux sociaux et les vidéos que vers les publicités sur les arrêts de bus ou les affiches. 

 

#PensezCactus

Cactus Numérique est une agence en marketing numérique spécialisée en marketing Web, en marketing immobilier et en marketing RH. Cumulant plusieurs années d’expérience dans le numérique, ensemble, nous développons des stratégies ambitieuses pour déployer le plein potentiel de votre entreprise. Si vous avez besoin que notre équipe chevronnée s’occupe de votre marketing immobilier, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant pour une consultation gratuite.

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Crédit photo: Souleymane Haydara Souleymane Haydara

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