Stéphanie Milot

Les entrevues immobilières Cactus Numérique — Stéphanie Milot

Stéphanie Milot, son succès en immobilier

À 22 ans, Stéphanie Milot achète son premier triplex. Son professeur en marketing au HEC avait dit : « si vous voulez être indépendant financièrement, un jour, investissez en immobilier. »  Elle l’a pris au mot. Quelques années plus tard, elle devient coach, investisseuse immobilière, conférencière, auteure et fondatrice du programme ImmoRéussite, en 2017. Depuis, elle inspire de nombreuses femmes à suivre ses traces et à réaliser des investissements à succès!

Notre rédactrice s’est entretenue avec Stéphanie Milot pour en apprendre davantage sur son parcours professionnel et discuter un peu de marketing numérique immobilier.Stéphanie Milot

Racontez-nous votre parcours professionnel.

Stéphanie Milot : À l’époque, j’étais étudiante au HEC, et un de mes professeurs, qui enseignait le marketing, nous avait dit : « si vous voulez être indépendant financièrement, un jour, investissez en immobilier. » J’avais 22 ans et j’ai allumé comme un sapin de Noël (rire). Je me suis dit « OK c’est ça! » Il faut comprendre que je ne viens pas d’une famille qui a investi en immobilier. Ce n’était pas du tout dans notre domaine. De plus, depuis l’âge de 17 ans, je lisais beaucoup sur le développement personnel et comment gagner beaucoup de sous. Donc c’est sûr que ça m’a interpellée. J’aspirais vraiment à devenir indépendante financièrement. Alors, pas très longtemps après, je suis allée souper chez des amis à Montréal, sur la rue Saint-Denis. Au retour, j’ai passé devant un triplex à vendre sur la rue Saint-Denis, devant le parc Henri-Julien. J’ai pris le nom de l’agent et je l’ai appelé le lendemain pour lui dire que j’étais intéressée. Je ne connaissais rien là-dedans, mais je m’étais dit que c’était bien situé, en face d’un parc et que j’habiterais ici si j’étais un locataire. J’ai fait mes calculs de rentabilité sur une napkin. Puis, à partir de là, j’ai fait une offre d’achat. J’aurais pu me planter, mais j’ai été vraiment chanceuse!

Entre 22 et 30 ans, je n’ai pas fait d’autres acquisitions. J’ai fini mon bac et j’ai fait mon brevet d’enseignement à Sherbrooke. À 30 ans, je suis allée faire une formation pour devenir investisseur immobilier. Et ça, ç’a été vraiment l’élément déclencheur. Cette même année-là, j’ai acheté mon premier bloc d’appartements à Laval. Ensuite, j’ai acheté un appartement de huit portes à Repentigny, après un appartement à 16 portes et ainsi de suite, jusqu’à 98 appartements.

Le turning point, ç’a vraiment été la formation. Je n’aurais jamais su comment grossir mon parc immobilier. C’est une belle histoire!

Quels conseils donneriez-vous aux personnes désirant démarrer en immobilier?

S.M. : Se former! J’ai beaucoup de difficulté à concevoir que des gens se lancent en immobilier sans avoir suivi une formation. Il existe des erreurs monumentales que tu peux faire au début. J’en connais plein qui se sont lancés parce qu’ils voyaient qu’il y avait de l’argent à faire, mais ils ne connaissaient rien. Alors ils ont acheté trop cher, ils ont acheté au mauvais endroit ou ils ont eu de la difficulté avec leurs locataires. Donc c’est vraiment le meilleur conseil que je peux donner : se former!

Ensuite, les gens veulent toujours aller trop vite. Prenez votre temps! Faites la formation jusqu’au bout. Après, tu commenceras à regarder ce qu’il y a sur le marché et puis tu feras des offres d’achat. Au moins tu auras toutes les connaissances pour faire le bon choix et ne pas te tromper.

Lors de votre parcours, est-ce qu’il y a une transaction où vous vous êtes plantée ou que ça s’est très mal passé? Qu’est-ce que vous avez appris de cette expérience?

S.M. : Je te dirais que je n’ai pas fait de mauvais achat. Ce n’est jamais arrivé! Dieu merci (rire)! J’ai fait un moins bon achat. C’était la première fois que j’investissais avec quelqu’un d’autre. J’ai acheté avec ma belle-sœur en Mauricie. On a acheté deux immeubles, un qu’on possède encore aujourd’hui, ça va super bien. L’autre, il était un peu moins bien situé. On n’a pas perdu de l’argent, mais on n’a pas fait autant que j’aurais pu penser. Et l’erreur que j’ai faite, c’est d’imaginer que je connaissais bien le secteur. Je suis native de Trois-Rivières donc j’ai acheté cet immeuble au Cap-de-la-Madeleine. Ce n’est pas très loin de là. Sauf que c’était notre premier immeuble dans ce quartier. Finalement, c’était un marché complètement différent de Trois-Rivières. Je n’avais pas prévu ça!

C’est une expérience qui m’a beaucoup appris et maintenant j’enseigne qu’il faut vraiment bien connaître le secteur où l’on veut investir. Je n’aime pas dire que c’est une erreur! C’est une expérience!

Parlez-nous de votre programme à succès ImmoRéussite

Stéphanie Milot : Il y a quatre ans, j’ai lancé le programme ImmoRéussite. Des collègues m’ont dit « tu as tellement un parcours inspirant et en plus, tu es une femme. » Il n’y en a pas beaucoup dans le milieu! Et aujourd’hui, on a plus de 2000 membres sur ImmoRéussite.

La mission est vraiment d’aider les gens à se lancer dans l’investissement immobilier et à faire leur premier achat. J’ai des membres qui ont déjà une maison ou un condo, mais qui aimeraient acheter un triplex, un cinq appartements ou qui veulent se bâtir un gros parc immobilier. J’ai même des gens qui veulent faire du flip immobilier. C’est un programme en ligne de 40 heures de formation qui est délivré aux deux semaines. Au terme de la formation, les membres ont tous les outils en main pour se lancer en immobilier. Quels que soient leurs objectifs! En plus, tous les mois, on a un webinaire, juste pour mes membres, où je réponds à leurs questions. Je trouvais qu’un programme en ligne, c’est le fun, ils le font à leur rythme, mais s’ils ont des questions, c’est bien d’avoir un moment pour ça. On fait un accompagnement très serré. La formation coûte 1497 $. Pour certains, c’est beaucoup de sous, mais en même temps, cinq conseils dans le programme vont vous faire sauver et gagner des milliers de dollars!

On enseigne dans le programme que même s’il y a une pandémie ou une crise, il y aura toujours de bons deal. Malheureusement, il y aura toujours des gens mal pris et ils voudront vendre leur propriété. Donc je dis à mes membres : « soyez prêts! » Le seul défi, c’est de les trouver. On enseigne aussi ça dans ImmoRéussite. On aide nos membres à trouver des opportunités ailleurs que par les voies traditionnelles.

Quelles plateformes utilisez-vous pour faire la promotion de vos entreprises?

S.M. : On tourne des capsules que les gens peuvent trouver sur YouTube. J’offre aussi une série de vidéos gratuites sur l’investissement immobilier. L’idée derrière ma série de quatre vidéos gratuites est de donner envie aux gens de s’inscrire à la formation. C’est une stratégie que j’ai apprise dans les dernières années : donne, donne, donne et un jour, propose quelque chose. La formation n’est pas faite pour tout le monde alors c’est une façon d’aller chercher des gens vraiment intéressés. Personne ne va investir 1497 $ dans une formation après avoir vu ma photo. J’ai lu ça quelque part qu’il faut en moyenne que les gens aient consommé 7 heures de ton contenu avant de dire « OK, je me sens en confiance pour acheter ce qu’on me propose ».

Étant donné qu’on offre un produit avec une valeur financière élevée, j’ai réalisé que notre trafic est du type froid. Alors on met beaucoup d’argent dans la publicité sur Facebook, Google AdWords et d’autres réseaux sociaux pour amener les gens dans notre tunnel de conversion. Ensuite, les gens vont consulter nos quatre vidéos gratuites et ils participent à notre webinaire gratuit ouvert à tous qu’on fait tous les mois. Après, ils font notre journée gratuite de coaching. Enfin, ils finissent par acheter la formation. Ça, c’est notre stratégie et on a un retour sur investissement quand même très bon. On s’est rendu compte qu’en donnant de la gratuité, ça fonctionne. J’ai fait beaucoup de formation pour arriver à ça. Et j’ai un énorme plaisir à créer du contenu!

Le branding d’ImmoRéussite, c’est vous. Qu’est-ce qui a mené à ce choix stratégique? 

S.M. : C’est Stéphanie Milot le branding. Bon, il y a des avantages et des désavantages à ça. À l’époque, quand j’allais à des soirées d’investisseurs, je dirais qu’il y avait 15 femmes sur 100 personnes et le reste, c’était des hommes. Alors quand j’ai lancé ImmoRéussite, je pensais que ma clientèle serait plus masculine. On s’est rendu compte que c’est quasiment 50/50. Nos ventes c’est 50 % des femmes et 50 % des hommes. Pourtant, ce n’est pas la réalité du marché! On voit davantage d’hommes qui investissent. Donc parce que je suis une femme, j’attire beaucoup les femmes dans mes formations. J’imagine que ça doit les inspirer lorsqu’elles entendent mon histoire!

La jeune femme de 22, 25, 28 ans qui se dit « Stéphanie a commencé à 22 ans. Alors pourquoi pas moi? Elle l’a fait quand elle n’avait aucune expérience, personne dans sa famille qui investissait, pas d’argent, pas de formation. Si elle peut le faire, je peux le faire! »  Ça ouvre un champ de possibilités pour elle.

Alors en utilisant mon image, ça attire une certaine clientèle. On est quelques-uns à enseigner l’investissement immobilier au Québec, mais je suis la seule femme.

Avez-vous développé de nouvelles stratégies en marketing immobilier depuis le début de la pandémie?

Stéphanie Milot : J’ai été super chanceuse! Premièrement, c’est la première fois qu’on vit tout ça. Je n’avais aucune idée et j’avais un peu peur. Par contre, tous mes locataires ont payé. Et ça m’a fait réaliser que j’avais des immeubles qui étaient dans de bons secteurs donc j’avais aussi de bons locataires. Je répète souvent à mes membres qu’il faut choisir le quartier dans lequel on veut investir. C’est d’autant plus vrai dans les situations de crise.

De plus, pour ImmoRéussite, il y a un peu plus de monde qui se sont inscrits, car ils avaient plus de temps et curieusement, ils avaient un peu plus de sous parce qu’ils dépensaient moins pour le resto ou un billet d’avion, par exemple. Les gens aussi se sont rendu compte que l’immobilier pouvait être une bonne source de revenus. Il y a eu un recul en mars et avril, mais par la suite, il y a eu un gros boom. On va avoir une année record!

#PensezCactus

Cactus Numérique est une agence en marketing numérique spécialisée en marketing Web, en marketing immobilier et en marketing RH. Cumulant plusieurs années d’expérience dans le numérique, ensemble, nous développons des stratégies ambitieuses pour déployer le plein potentiel de votre entreprise. Si vous avez besoin que notre équipe chevronnée s’occupe de votre marketing immobilier, n’hésitez pas à nous contacter dès maintenant pour une consultation gratuite.

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